Anziani di ritornu

AC Ajaccio

Julien Anziani, 25 ans, fait son grand retour à l'AC Aiacciu, le club qui l'a vu grandir. Dans cette interview, il revient sur son parcours, sa progression et son envie de tout donner.

 

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Peux-tu te présenter ?


Je m’appelle Julien Anziani, j’ai 25 ans, et j’arrive de l’USL Dunkerque. J’ai un parcours assez traditionnel dans le football : j’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans ici à l’AC Aiacciu et j’ai gravi les échelons jusqu’en U19 nationaux. Avant de signer mon premier contrat professionnel au Gazélec, où j’ai évolué durant 3 saisons (2 en Ligue 2 et une en National). J’ai ensuite beaucoup évolué en troisième division afin de m’aguerrir. J’ai disputé pratiquement plus de 100 matchs dans ce championnat, avec Borgo, Avranches, et bien entendu Dunkerque, avec qui je suis monté en Ligue 2 et où j’ai pu jouer et prendre de l’expérience aussi dans ce championnat.


 


Tu as été formé à l’ACA, que ressens-tu à l’idée de revenir dans ton club formateur ?


Pour moi, c’est un aboutissement. Quand je suis parti à l’époque, je n’étais sûrement pas armé pour signer professionnel à l’ACA. Je suis donc parti me renforcer et me construire ailleurs. Alors, au final, revenir dans mon premier club me rend très fier, je peux enfin boucler la boucle. C’est une grande fierté de revenir et, bien sûr, j’ai très envie de fouler la pelouse et de montrer que je suis à la hauteur. Comme l’a dit Johan Cavalli, quand on rentre sur notre île, on a encore plus faim. De plus, je suis persuadé de revenir en homme différent, fort de mes expériences passées qui ont construit l’homme que je suis aujourd’hui.


 


En tant que joueur corse, formé ici, ton arrivé a provoqué beaucoup d’engouement chez les supporters. As-tu un mot à leur faire passer ?


Dans un premier temps, je tiens à les remercier car il y a eu beaucoup d’engouement autour de mon arrivée et ils étaient très contents que je signe ici, chez moi. Ça fait très plaisir et ils pourront compter sur moi pour mouiller le maillot et donner le meilleur de moi-même chaque minute sur le terrain.

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