Yannick Achard, le contributeur

AC Ajaccio

Nous continuons notre tour des Champions de D2 2002 ! Dans l’effectif acéiste, on comptait aussi sur des joueurs à l’état d’esprit irréprochable. Le milieu de terrain Yannick Achard en fait partie. Il a répondu présent à chaque fois que le coach a eu besoin de lui au cours de la saison 2001-2002. Et même si l’Ajaccien reste très modeste sur son aventure en Blanc et Rouge, il aura participé pleinement à deux maintiens en D2 et une promotion en D1 entre 1999 et 2002. Nous sommes partis à la rencontre de Yannick Achard qui est devenu, 20 ans après, un commerçant reconnu dans la cité impériale et qui a conservé tout son amour de la compétition en s’investissant dans le footvolley. Interview.

Yannick, tu es Ajaccien, formé au GFCA mais tu as connu les belles heures de l’ACA dont l’année du titre de 2002. Comment as-tu été recruté en Blanc et Rouge ?
C’est vrai, j’ai réalisé toutes mes classes au sein du Gazéléc, jusqu’au niveau national. En 1998, mon aventure en Bleu et Rouge était remise en question. J’ai réalisé alors un entrainement à l’ACA à l’époque où il y avait Dado Prso, Nicolas Bonnal en cours de saison 1998-1999… le club m’a permis de me maintenir en forme pendant 6 mois car je n’avais pas de licence. À l’issue de cette période, Batti Gentili alors entraîneur m’a permis de signer un contrat professionnel avec l’ACA qui évoluait en D2. Après quelques mois, les dirigeants et le staff étaient satisfaits et je signe un contrat pour 3 saisons.

Comment se sont passées les deux premières saisons durant lesquelles vous avez réussi à maintenir le club en D2 (1999/2000 et 2000/2001) ?
Il y a eu des hauts et des bas lors de ces deux saisons. Elles se sont très bien passées sur le plan humain et sportivement c’était difficile mais on se battait. J’évoluais au milieu de terrain avec des cadres de l’effectif comme Anthony Garcia, Cyril Granon, Nicolas Bonnal… Dado Prso m’a beaucoup marqué aux entraînements, c’était quelqu’un d’impressionnant.

Quel souvenir tu gardes de la saison du titre en 2001-2002 ?
La saison 2001-2002, celle du titre, est celle où j’ai le moins joué sous les couleurs de l’ACA, il faut le dire. C’était même ma dernière saison à l’ACA. J’ai subi plusieurs blessures, cela a été difficile. Finalement je reste au club et j’ai pris part à 4 rencontres contre Le Havre, Gueugnon, Wasquehal, et l’AS Nancy-Lorraine en championnat et fait quelques apparitions sur le banc. J’ai eu la chance de côtoyer des personnes comme Jacques Vankersshaver avec qui cela se passait bien à l’entrainement, c’était un régal, un grand monsieur.

Tu as tout de même intégré le groupe et répondu présent quand l’équipe avait besoin de toi?
J’ai effectué la préparation avec l’effectif, j’ai été appelé pour remplacer les blessés notamment, j’ai apporté une toute petite pierre à l’édifice. Il faut avouer qu’il y avait un groupe fantastique cette saison-là avec des très bons joueurs. Si tu montes d’ailleurs c’est parce qu’il y avait de la qualité. Cela reste tout de même un super souvenir même si je ne me considère pas comme un grand champion de D2 comme peut l’être un titulaire.

Cela reste un souvenir marquant de ta carrière ?

Evoluer avec des professionnels, monter en D1 et être sacré champion c’est quand même un souvenir marquant pour tout être humain et footballeur. Je me rappelle la farandole, nous avions été reçus à la mairie également. Ce sont des moments d’émotions pour tout le monde, les supporters étaient ravis.  

Quel regard tu portes sur l’ACA depuis 20 ans maintenant ?
Je ne vous cache pas que j’ai lâché un petit peu le football au début. Le travail de l’ACA c’est fantastique. Avoir des infrastructures, un centre de formation, à sortir des jeunes joueurs professionnels… c’est super. Le club n’a pas mis la charrue avant les bœufs.  C’est une très belle évolution !

Photo : Michel Luccioni

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