Andy Delort signe son retour à l’AC Ajaccio ! Non pas sous le feu des projecteurs médiatiques du football professionnel, mais bien en régional 2 pour soutenir le projet de reprise de l’association ACA par des chefs d’entreprise courageux et u populu Biancu è Rossu ! Les premiers mots d’Andy.
Je veux être là dans la difficulté
Andy, tu l’avais dit et tu as tenu parole. Tu as ce mercredi le maillot d’Etienne Sansonnetti sur le dos. C’est un symbole lourd pour marquer ton retour, alors que l’ACA a besoin de toi…
Oui bien sûr. Je l’avais dit, que ce soit en Ligue 1, en Ligue 2 ou même au niveau où nous nous trouvons aujourd’hui. Ce maillot est le premier que j’ai porté en professionnel. C’est un club qui m’a donné énormément. L’ACA, c’est mon club et c’est une grande fierté pour moi de reporter ce maillot et d’entrer dans l’histoire. Nous allons essayer de faire quelque chose et nous allons donner le maximum sur le terrain afin de remonter les étages le plus rapidement possible.
Ton retour à Ajaccio est-il une façon de rendre ce que l’ACA t’a donné ?
Oui, bien sûr, je me dois de rendre ce que le club m’a donné. L’ACA a cru en moi lorsque j’étais jeune. C’est ici que j’ai eu la chance de pouvoir jouer chez les professionnels. J’ai vécu dans ce club des choses extraordinaires en Ligue 2 mais aussi en Ligue 1 lorsque nous sommes montés en 2011. Pour moi, l’ACA est bien plus qu’un club. Je l’ai d’ailleurs dit tout au long de ma carrière, lorsque je faisais des interviews, je ne cessais de le répéter. Lorsque nous sommes montés la deuxième fois, en 2022, je me souviens avoir demandé à Christophe Galtier (coach de Nice) de me laisser venir à Ajaccio afin que je puisse fêter l’accession avec tout le monde. La semaine suivante, je mettais un triplé en Ligue 1 ! Autant dire que pour moi l’ACA, c’est très particulier. C’est une ville, une région à laquelle je suis très attaché.
Il y a plusieurs façons de rentrer dans l’histoire d’un club. On peut gagner des titres, des coupes, marquer des buts. Mais là, revenir alors que l’ACA traverse la crise la plus grave de son histoire, n’est-ce pas la façon la plus noble de le faire ?
Oui. En tout cas cette idée me plaît. Il faut savoir faire les choses avec le cœur. C’est pour cela que je remercie les supporters et toutes les personnes qui sont là aujourd’hui. Nous sentons que ce sont vraiment des passionnés, des gens qui aiment le club. Si nous arrivons à faire remonter l’ACA, dans 5 ans ou même 10 ans, nous pourrons alors dire, « nous y étions à la base ».
Ton retour à Ajaccio s’inscrit dans un projet court ou bien penses-tu t’investir sur une longue période afin de faire remonter le club ?
C’est ça. Je veux aider le club à remonter le plus haut possible. Je ferai en sorte d’apporter le maximum à l’ACA.
