Communiqué du club

'Après avoir pris connaissance des attendus du procès-verbal de la commission de discipline, relatifs aux incidents survenus après le match AC Ajaccio – FC Sochaux du 11 septembre 2021, le club est stupéfait de la manière dont ont été jugés, uniquement à charge, les incidents survenus. Notamment le fait qu’un membre du service de sécurité du club ait été frappé par un joueur de Sochaux qui lui n’en est, pas à son coup d’essai. (Cf. diverses infractions ayant donné lieu à des amendes et des suspensions). L’AC Ajaccio s’élève avec la plus grande fermeté à l’encontre des affirmations erronées et mensongères ayant donné lieu à la sanction infligée au club.

Divers faits sont évoqués dans ce document et il appartient au club de rétablir certaines vérités, notamment en ce qui concerne les déclarations intempestives et mensongères du Directeur Général du club de Sochaux.

En ce qui concerne le qualificatif de « prise d’otages » évoqué par la direction du club de Sochaux, outre le qualificatif de voyous, l’argumentation soulevée, notamment par le fait que le Directeur du Service de sécurité du club d’Ajaccio, ait exigé que le joueur de Sochaux concerné présente ses excuses, n’est en l’espèce pas recevable. Cette affirmation méconnait, par la commission, l’application de l’article 73 du code de procédure pénale relatif au maintien sous l’autorité de la personne responsable en attendant l’arrivée des forces de l’ordre, du contrevenant. Ce qui a été effectivement le cas.

Quant à la suspicion d’utilisation d’une matraque télescopique par un membre de la sécurité du club d’Ajaccio, il parait nécessaire de faire effectuer un diagnostic de la vue de la personne ayant cité ce fait.

Les affirmations encore une fois mensongères du directeur général du club de Sochaux sur l’incompétence des membres de la sécurité du club d’Ajaccio et l’accueil selon lui délétère qui lui a été réservé relèvent de l’affabulation la plus éhontée. Le Président Christian Leca lui a proposé de le recevoir en loge privative ce qu’il a refusé.

En résumé, compte tenu des faits relatés encore une fois malgré la reconnaissance par les membres de la commission de l’absence de tout antécédent disciplinaire récent, le « contexte Corse » a encore frappé ! Ce qui semble avoir motivé la décision de la commission. Comme par hasard certaines équipes, qui se rendent en Corse, si le résultat du match ne leur convient pas font état du contexte Corse ! ce qui n’est pas le cas heureusement de l’immense majorité des clubs.