À 33 ans, Ghislain Gimbert fait toujours partie de ceux qui ont la rage de vaincre ! Le meilleur buteur de Ligue 2 en activité revient sur la première partie de saison et les bons résultats obtenus au mois de décembre. L’attaquant se veut ambitieux pour la phase retour, persuadé que communication et jeunesse seront les fers de lance des Blanc et Rouge.
DE RETOUR AVEC PLUS D'AMBITIONS
Ghislain, les deux victoires avant la trêve ont-elles fait un grand bien dans les têtes?
Oui, notre moral est remonté en flèche après la victoire à Orléans (0-1) puis à Lens (1-2) puisque nous étions décrochés au classement avant d’attaquer le mois de décembre. Notre capital points a bien augmenté alors que nous avions deux déplacements et une réception difficile. C’est peut-être ce but à la 90ème minute de jeu face à Nancy de Mathieu Coutadeur qui nous a fait du bien et remobilisé ! Peu de monde croyait en nous sur ces deux déplacements, nous avons démontré nos qualités, notre vrai visage avec un bon football.
La trêve a été courte, ces moments victorieux doivent encore être frais pour vous?
Oui, déjà nous avons pu passer des fêtes plus sereines que si nous avions 14 points à la trêve! On a réussi à oublier cette première partie de saison qui n’a pas été très belle sur ces trois matchs. Cela nous a fait du bien, nous revenons avec beaucoup plus d’ambitions, on repart de zéro en se disant qu’il va falloir faire une grosse partie de championnat pour aller chercher notre maintien le plus vite possible.
Face à Furiani on a senti, comme d’habitude, beaucoup d’envie chez toi et c’est un sentiment qui régnait dans tout le groupe avec aussi de la volonté et de la persévérance sur le terrain!
Oui, je pense que notre réussite en décembre est passée par là avec aussi beaucoup de communication, beaucoup de jeunes dans l’équipe qu’il faut pousser car ils ont énormément de talents et ils peuvent nous apporter énormément. On a été un peu timides sur cette première partie de saison. Aujourd’hui avec beaucoup de communication, beaucoup de joueurs en mouvement cela provoque des brèches chez nos adversaires. Comme face à Furiani ce week-end, même si on a manqué un petit peu de réalisme, nous avons eu beaucoup d’occasions et cela fait du bien dans les têtes de pratiquer un bon football.
