C’est un visage bien connu de la formation en France et aussi un ancien joueur professionnel passé par l’ACA en l’an 2000. Anthony Bancarel rejoint le centre de formation acéiste et prend en charge le groupe des U19 Nationaux. Il dirigera l'équipe avec Maxime Mesgouez comme adjoint. Le club enregistre-là l’arrivée d’un renfort d’expérience dans son encadrement. Interview.
Transmettre les valeurs de l'ACA
Anthony, il y a certainement de l’émotion en retrouvant l’ACA 20 ans après y avoir joué?
Oui il y a de l’émotion. Au-delà d’avoir joué ici et d’avoir connu quelque chose de fort avec ce groupe qui a ensuite été sacré champion de France de D2, ma première fille est née ici. Je suis ravi de retrouver des amis que je connais depuis un bon bout de temps, je suis honoré de rendre hommage à une amie qui nous a quitté il y a un an, je serai fier de porter les couleurs de l’ACA pour elle aussi.
Quel regard portez-vous sur l’évolution du club durant ces années?
Le club s’est énormément développé ces 20 dernières années. Je découvre, en parlant avec Patrick Leonetti, que le club a avancé dans le sens de la formation, de la stabilité, de la fidélité et des valeurs. C’est quelque chose qui me ressemble et je suis agréablement surpris par ces avancés du club.
Comment s’est réalisée votre venue au sein du staff de la formation acéiste?
J’ai connu Patrick Leonetti lors de notre formation en tant que formateur en 2017-2018 et il m’a dit que le club souhaitait ma venue. C’est important, cela montre qu’il y a des relations fortes et de confiance. Il y a tout ici pour faire de belles choses.
Que souhaitez-vous apporter à votre groupe?
Je veux transmettre les valeurs du club à cet effectif U19. Nous l’avons vu avec les matchs de l’équipe première et les deux très bons résultats, on ne peut pas exister au plus haut niveau sans les valeurs. Il faut cultiver tout cela, il y a la progression physique et mental bien sûr mais les valeurs sont essentielles. Des valeurs collectives tout d’abord, de combat et d’engagement. Il ne faut pas l’oublier car pour jouer le beau football il faut s’engager.
Décrivez-nous votre parcours à la formation.
J’ai d’abord été entraîneur des attaquants de la N3 et des U19 Nationaux. Puis j’ai pu travailler avec l’ensemble des catégories en réalisant des séances spécifiques. J’ai vu des joueurs évoluer à Toulouse de leur plus jeune âge jusqu’au niveau professionnel comme Janis Antiste. Puis j’ai pris en charge les U17 pendant 7 années. Mon premier déplacement était à Ajaccio d’ailleurs.
Vous disposez d’une grande expérience dans la formation avec des résultats probants à Toulouse, quels seront vos objectifs?
Je vais m’appuyer sur ce que j’ai fait à Toulouse durant quelques années. Le résultat intrinsèquement est de voir des joueurs évoluer jusqu’au niveau professionnel. En plus il faut y mettre des résultats. On va essayer de mener les deux en privilégiant la structure du joueur au sein d’un collectif. L’important est que les joueurs passent du temps sur le terrain, qu’ils adhèrent à beaucoup de choses, c’est l’essence même de la formation. La formation demande de la patience et c’est un domaine qui me caractérise le plus.